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Krach de l’euro: halte au feu! Il revient au président de choisir entre l’application de son programme et le sauvetage de l’euro, qui passe par la réforme du modèle économique français.
La zone euro est devenue l’épicentre de la crise des risques souverains, qui la menace d’implosion. Des grands pôles de la mondialisation, c’est le seul à être retombé dans la récession depuis 2009, ce qui provoque une vive montée du chômage, à 11 % de la population active, soit 17,4 millions de personnes. La crise accélère les divergences en favorisant des transferts massifs des pays en restructuration d’Europe du Sud vers les pays excédentaires d’Europe du Nord. Ainsi, 27 000 jeunes et 97 milliards de capitaux ont quitté l’Espagne au cours du premier trimestre 2012 ; dans le même temps, les taux d’intérêt de la dette espagnole culminent à 6,7 %, quand ils sont devenus négatifs en Allemagne. Le cumul de la récession, du chômage permanent, de la hausse des taux d’intérêt, qui interdit la baisse des déficits et des dettes publics, crée une configuration classique de dépression. La zone euro devient un risque équivalant à celui de la faillite de Lehman Brothers en 2008, avec la conjonction, d’une part, de la désintégration économique, sociale et politique de la Grèce en dépit du bouclage du plus important plan d’aide de l’Histoire (33 000 euros par Grec) et, d’autre part, de la faillite du système bancaire espagnol, qui peut dégénérer en panique. L’éclatement de la zone euro, qui plongerait l’économie mondiale dans la dépression, doit être évité à tout prix. L’euro est né de la volonté politique d’accompagner la réunification de l’Europe et de l’Allemagne par une intégration renforcée du continent et du projet économique de consolider le grand marché en le protégeant des dévaluations. L’éclatement de la zone euro entraînerait une cascade de dévaluations, de défauts de banques et d’entreprises, de fuites de capitaux et d’activités qui rendraient indispensable la reconstruction des frontières économiques. Le marché unique n’y résisterait pas, faisant exploser le premier pôle commercial mondial et déclenchant une vague protectionniste qui casserait les échanges et les paiements mondiaux. Au-delà de l’économie, la déstabilisation des classes moyennes, confrontées à une chute vertigineuse de leur revenu, de leur patrimoine et de leur emploi, mettrait en péril la démocratie dans nombre de pays, à l’image de la Grèce. Les coûts économiques et politiques de l’éclatement de l’euro sont donc hors de proportion avec les efforts requis par son sauvetage. Le sauvetage de l’euro implique de rompre avec le gradualisme du « trop peu trop tard » pour trancher quatre dilemmes. Le premier oppose la culture de la stabilité chère à l’Allemagne à la capacité de gestion des crises à travers des protections pour les banques et pour les États soumis à la pression des marchés : l’urgence ne doit pas compromettre la restauration des équilibres, mais la contagion de la panique constitue le plus sûr vecteur de l’instabilité. Le deuxième se noue entre la surexpansion des États providence, incompatible avec le vieillissement démographique et la baisse de la croissance potentielle, et les réformes structurelles, qui sont la clé des gains de productivité. Le troisième met aux prises la rigueur, qui ne doit pas devenir un facteur de dépression, et la croissance, indispensable au désendettement. Le quatrième, déterminant, réside dans l’alternative entre l’intégration et l’éclatement. La solution économique à la crise de l’euro se trouve dans une union bancaire pour prévenir la fuite des capitaux, et une union budgétaire constituant le socle de la mutualisation des dettes publiques. Mais la réalité politique est celle d’une renationalisation des politiques économiques, notamment du crédit, ainsi que d’une radicalisation des opinions dans une hostilité à l’Europe qui est devenue le premier fonds de commerce des démagogues et des populistes. Les Européens, Allemagne et France en tête, doivent prendre conscience de l’urgence et assumer la responsabilité historique du sauvetage de l’euro. Pour ce qui est de la Grèce, le choix doit être affirmé entre le respect des engagements et la sortie de l’euro, dont les conséquences peuvent être contenues. La priorité absolue doit aller à la sauvegarde du système bancaire européen à travers l’institution d’une garantie européenne sur les dépôts, l’émission illimitée de liquidités par la BCE et la recapitalisation via le mécanisme européen de stabilité. La BCE, elle-même recapitalisée, doit être autorisée à acheter des titres de dette publique. Une mutualisation partielle de cette dette – limitée dans le temps et dans son champ audelà de 60 % du PIB – devrait intervenir. Avec pour condition la ratification du traité fiscal, indispensable pour garantir à l’Allemagne qu’elle ne paiera pas tant pour le passé que pour le futur. L’ajustement repose ultimement sur le retour de la croissance. Elle doit être favorisée à court terme par des transferts financiers et des investissements de l’Europe du Nord vers celle du Sud. Elle dépend à moyen terme de l’élimination des déficits publics et commerciaux, donc du redressement de la compétitivité, qui passe par les réformes structurelles, notamment du marché du travail, mais aussi par la relance du grand marché dans le domaine des services. Le sauvetage de l’euro sera l’affaire des Européens ou ne sera pas. Il ne peut être réalisé que par un leadership fort, dont le ressort ne peut être que franco-allemand. Il revient à Merkel de convaincre les Allemands que leur prospérité ne survivrait pas à l’éclatement de la zone euro et à la ruine de soixante ans d’intégration européenne. Il revient à Hollande de choisir entre l’application de son programme et le sauvetage de l’euro, qui passe par la réforme du modèle économique français et par un accord politique avec l’Allemagne sur l’union bancaire, fiscale et budgétaire. L’Allemagne doit assumer la solidarité ; la France doit assumer la rigueur.
Par NICOLAS BAVEREZ Le Point – Publié le 07/06/2012 à 00 :00
Um aspecto ressaltado no texto atribuído à atitude da Alemanha frente à crise do euro é
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Krach de l’euro: halte au feu! Il revient au président de choisir entre l’application de son programme et le sauvetage de l’euro, qui passe par la réforme du modèle économique français.
La zone euro est devenue l’épicentre de la crise des risques souverains, qui la menace d’implosion. Des grands pôles de la mondialisation, c’est le seul à être retombé dans la récession depuis 2009, ce qui provoque une vive montée du chômage, à 11 % de la population active, soit 17,4 millions de personnes. La crise accélère les divergences en favorisant des transferts massifs des pays en restructuration d’Europe du Sud vers les pays excédentaires d’Europe du Nord. Ainsi, 27 000 jeunes et 97 milliards de capitaux ont quitté l’Espagne au cours du premier trimestre 2012 ; dans le même temps, les taux d’intérêt de la dette espagnole culminent à 6,7 %, quand ils sont devenus négatifs en Allemagne. Le cumul de la récession, du chômage permanent, de la hausse des taux d’intérêt, qui interdit la baisse des déficits et des dettes publics, crée une configuration classique de dépression. La zone euro devient un risque équivalant à celui de la faillite de Lehman Brothers en 2008, avec la conjonction, d’une part, de la désintégration économique, sociale et politique de la Grèce en dépit du bouclage du plus important plan d’aide de l’Histoire (33 000 euros par Grec) et, d’autre part, de la faillite du système bancaire espagnol, qui peut dégénérer en panique. L’éclatement de la zone euro, qui plongerait l’économie mondiale dans la dépression, doit être évité à tout prix. L’euro est né de la volonté politique d’accompagner la réunification de l’Europe et de l’Allemagne par une intégration renforcée du continent et du projet économique de consolider le grand marché en le protégeant des dévaluations. L’éclatement de la zone euro entraînerait une cascade de dévaluations, de défauts de banques et d’entreprises, de fuites de capitaux et d’activités qui rendraient indispensable la reconstruction des frontières économiques. Le marché unique n’y résisterait pas, faisant exploser le premier pôle commercial mondial et déclenchant une vague protectionniste qui casserait les échanges et les paiements mondiaux. Au-delà de l’économie, la déstabilisation des classes moyennes, confrontées à une chute vertigineuse de leur revenu, de leur patrimoine et de leur emploi, mettrait en péril la démocratie dans nombre de pays, à l’image de la Grèce. Les coûts économiques et politiques de l’éclatement de l’euro sont donc hors de proportion avec les efforts requis par son sauvetage. Le sauvetage de l’euro implique de rompre avec le gradualisme du « trop peu trop tard » pour trancher quatre dilemmes. Le premier oppose la culture de la stabilité chère à l’Allemagne à la capacité de gestion des crises à travers des protections pour les banques et pour les États soumis à la pression des marchés : l’urgence ne doit pas compromettre la restauration des équilibres, mais la contagion de la panique constitue le plus sûr vecteur de l’instabilité. Le deuxième se noue entre la surexpansion des États providence, incompatible avec le vieillissement démographique et la baisse de la croissance potentielle, et les réformes structurelles, qui sont la clé des gains de productivité. Le troisième met aux prises la rigueur, qui ne doit pas devenir un facteur de dépression, et la croissance, indispensable au désendettement. Le quatrième, déterminant, réside dans l’alternative entre l’intégration et l’éclatement. La solution économique à la crise de l’euro se trouve dans une union bancaire pour prévenir la fuite des capitaux, et une union budgétaire constituant le socle de la mutualisation des dettes publiques. Mais la réalité politique est celle d’une renationalisation des politiques économiques, notamment du crédit, ainsi que d’une radicalisation des opinions dans une hostilité à l’Europe qui est devenue le premier fonds de commerce des démagogues et des populistes. Les Européens, Allemagne et France en tête, doivent prendre conscience de l’urgence et assumer la responsabilité historique du sauvetage de l’euro. Pour ce qui est de la Grèce, le choix doit être affirmé entre le respect des engagements et la sortie de l’euro, dont les conséquences peuvent être contenues. La priorité absolue doit aller à la sauvegarde du système bancaire européen à travers l’institution d’une garantie européenne sur les dépôts, l’émission illimitée de liquidités par la BCE et la recapitalisation via le mécanisme européen de stabilité. La BCE, elle-même recapitalisée, doit être autorisée à acheter des titres de dette publique. Une mutualisation partielle de cette dette – limitée dans le temps et dans son champ audelà de 60 % du PIB – devrait intervenir. Avec pour condition la ratification du traité fiscal, indispensable pour garantir à l’Allemagne qu’elle ne paiera pas tant pour le passé que pour le futur. L’ajustement repose ultimement sur le retour de la croissance. Elle doit être favorisée à court terme par des transferts financiers et des investissements de l’Europe du Nord vers celle du Sud. Elle dépend à moyen terme de l’élimination des déficits publics et commerciaux, donc du redressement de la compétitivité, qui passe par les réformes structurelles, notamment du marché du travail, mais aussi par la relance du grand marché dans le domaine des services. Le sauvetage de l’euro sera l’affaire des Européens ou ne sera pas. Il ne peut être réalisé que par un leadership fort, dont le ressort ne peut être que franco-allemand. Il revient à Merkel de convaincre les Allemands que leur prospérité ne survivrait pas à l’éclatement de la zone euro et à la ruine de soixante ans d’intégration européenne. Il revient à Hollande de choisir entre l’application de son programme et le sauvetage de l’euro, qui passe par la réforme du modèle économique français et par un accord politique avec l’Allemagne sur l’union bancaire, fiscale et budgétaire. L’Allemagne doit assumer la solidarité ; la France doit assumer la rigueur.
Par NICOLAS BAVEREZ Le Point – Publié le 07/06/2012 à 00 :00
O texto afirma que, para salvar o euro, é preciso resolver quatro dilemas. Sobre isso, é correto afirmar que a crise do euro pode ser solucionada por meio
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No fragmento «Le cumul de la récession, du chômage permanent, de la hausse des taux d’intérêt, qui interdit la baisse des déficits et des dettes publics, crée une configuration classique de dépression.», as palavras em destaque apresentam entre si uma ideia de
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TEXTO:
O amor a Deus, pelo qual o poder assegura a submissão do homem medieval, é substituído, nas sociedades capitalistas, pelo amor à pátria, dever do cidadão. Embora se instalem essas diferenças no 5 desenvolvimento da história, tanto o poder religioso como o político se exercem pelo amor e pela crença. Esses são o suporte da autoridade. Contudo não é só pela violência física ou verbal que se encontram os meios de se obter a 10 submissão. Há uma violência mais insidiosa e eficaz: a do silêncio. E o poder, além de silenciar, também se exerce acompanhado desse silêncio. Esse, por sua vez, numa sociedade como a nossa, se legitima em função do amor à pátria e da crença na responsabilidade do 15 cidadão. Tais reflexões levam Cl. Haroche (1984) a dizer que, com esse silêncio, o Estado procura manter a distância, ignorar, e mesmo sufocar, a questão crucial do sujeito, isto é, dos modos com que o sujeito pensa, deseja, 20 critica, resiste. Nos trabalhos em que procurei refletir a respeito da questão indígena — sobre educação indígena (1982), sobre discurso das lideranças indígenas (1984) e sobre a relação entre língua e cultura dos pataxós (1985) —, 25 pude constatar que, no caso do contato cultural entre índios e brancos, o silenciamento produzido pelo Estado não incide apenas sobre o que o índio, enquanto sujeito, faz, mas sobre a própria existência do sujeito índio. E, quando digo Estado, digo o Estado brasileiro do branco, 30 que silencia a existência do índio enquanto sua parte e componente da cultura brasileira. Nesse Estado, o negro chega a ter uma participação. De segunda classe, é verdade, mas tem uma participação, à margem. O índio é totalmente 35 excluído. No que se refere à identidade cultural, o índio não entra nem como estrangeiro, nem sequer como antepassado. Esse processo de apagamento do índio da identidade cultural nacional tem sido escrupulosamente 40 mantido durante séculos. E se produz pelos mecanismos mais variados, dos quais a linguagem, com a violência simbólica que ela representa, é um dos mais eficazes. “Os portugueses descobriram o Brasil”. Daí se infere que nossos antepassados são os portugueses e 45 o Brasil era apenas uma extensão de terra. “Havia” selvagens arredios que faziam parte da terra e que, “descobertos”, foram o objeto da catequese. São, desde o começo, o alvo de um apagamento, não constituem nada em si. Esse é o seu estatuto histórico “transparente”: 50 não constam. Há uma ruptura histórica pela qual se passa do índio para o brasileiro, através de um “salto”.
ORLANDI, Eni Puccinelli: Pátria ou Terra: o índio e a identidade nacional. Terra à vista — Discurso do confronto: Velho e Novo Mundo. 2. ed. São Paulo: Editora da UNICAMP, 2008. p. 65-66. Adaptado.
Depois de ler o texto, marque V ou F, conforme sejam verdadeiras ou falsas as afirmativas abaixo.
( ) Uma das maiores violências praticadas contra o elemento nativo do Brasil foi o seu apagamento como sujeito histórico.
( ) O elemento indígena, no Brasil-Colônia, comportou-se como um ser passivo e negativo para a cultura nacional.
( ) O índio, elemento excluído da cultura brasileira, é responsabilizado pela sua interdição nesse contexto.
( ) O historicamente não dizível relatado no texto constitui um mal político de uma cultura de tradição hegemônica.
( ) O negro e o índio, do ponto de vista histórico, tiveram o mesmo grau de apagamento como antepassados nacionais.
TEXTO:
O amor a Deus, pelo qual o poder assegura a submissão do homem medieval, é substituído, nas sociedades capitalistas, pelo amor à pátria, dever do cidadão. Embora se instalem essas diferenças no 5 desenvolvimento da história, tanto o poder religioso como o político se exercem pelo amor e pela crença. Esses são o suporte da autoridade. Contudo não é só pela violência física ou verbal que se encontram os meios de se obter a 10 submissão. Há uma violência mais insidiosa e eficaz: a do silêncio. E o poder, além de silenciar, também se exerce acompanhado desse silêncio. Esse, por sua vez, numa sociedade como a nossa, se legitima em função do amor à pátria e da crença na responsabilidade do 15 cidadão. Tais reflexões levam Cl. Haroche (1984) a dizer que, com esse silêncio, o Estado procura manter a distância, ignorar, e mesmo sufocar, a questão crucial do sujeito, isto é, dos modos com que o sujeito pensa, deseja, 20 critica, resiste. Nos trabalhos em que procurei refletir a respeito da questão indígena — sobre educação indígena (1982), sobre discurso das lideranças indígenas (1984) e sobre a relação entre língua e cultura dos pataxós (1985) —, 25 pude constatar que, no caso do contato cultural entre índios e brancos, o silenciamento produzido pelo Estado não incide apenas sobre o que o índio, enquanto sujeito, faz, mas sobre a própria existência do sujeito índio. E, quando digo Estado, digo o Estado brasileiro do branco, 30 que silencia a existência do índio enquanto sua parte e componente da cultura brasileira. Nesse Estado, o negro chega a ter uma participação. De segunda classe, é verdade, mas tem uma participação, à margem. O índio é totalmente 35 excluído. No que se refere à identidade cultural, o índio não entra nem como estrangeiro, nem sequer como antepassado. Esse processo de apagamento do índio da identidade cultural nacional tem sido escrupulosamente 40 mantido durante séculos. E se produz pelos mecanismos mais variados, dos quais a linguagem, com a violência simbólica que ela representa, é um dos mais eficazes. “Os portugueses descobriram o Brasil”. Daí se infere que nossos antepassados são os portugueses e 45 o Brasil era apenas uma extensão de terra. “Havia” selvagens arredios que faziam parte da terra e que, “descobertos”, foram o objeto da catequese. São, desde o começo, o alvo de um apagamento, não constituem nada em si. Esse é o seu estatuto histórico “transparente”: 50 não constam. Há uma ruptura histórica pela qual se passa do índio para o brasileiro, através de um “salto”.
ORLANDI, Eni Puccinelli: Pátria ou Terra: o índio e a identidade nacional. Terra à vista — Discurso do confronto: Velho e Novo Mundo. 2. ed. São Paulo: Editora da UNICAMP, 2008. p. 65-66. Adaptado.
Sobre o texto, é verdadeiro o que se afirma em
TEXTO:
O amor a Deus, pelo qual o poder assegura a submissão do homem medieval, é substituído, nas sociedades capitalistas, pelo amor à pátria, dever do cidadão. Embora se instalem essas diferenças no 5 desenvolvimento da história, tanto o poder religioso como o político se exercem pelo amor e pela crença. Esses são o suporte da autoridade. Contudo não é só pela violência física ou verbal que se encontram os meios de se obter a 10 submissão. Há uma violência mais insidiosa e eficaz: a do silêncio. E o poder, além de silenciar, também se exerce acompanhado desse silêncio. Esse, por sua vez, numa sociedade como a nossa, se legitima em função do amor à pátria e da crença na responsabilidade do 15 cidadão. Tais reflexões levam Cl. Haroche (1984) a dizer que, com esse silêncio, o Estado procura manter a distância, ignorar, e mesmo sufocar, a questão crucial do sujeito, isto é, dos modos com que o sujeito pensa, deseja, 20 critica, resiste. Nos trabalhos em que procurei refletir a respeito da questão indígena — sobre educação indígena (1982), sobre discurso das lideranças indígenas (1984) e sobre a relação entre língua e cultura dos pataxós (1985) —, 25 pude constatar que, no caso do contato cultural entre índios e brancos, o silenciamento produzido pelo Estado não incide apenas sobre o que o índio, enquanto sujeito, faz, mas sobre a própria existência do sujeito índio. E, quando digo Estado, digo o Estado brasileiro do branco, 30 que silencia a existência do índio enquanto sua parte e componente da cultura brasileira. Nesse Estado, o negro chega a ter uma participação. De segunda classe, é verdade, mas tem uma participação, à margem. O índio é totalmente 35 excluído. No que se refere à identidade cultural, o índio não entra nem como estrangeiro, nem sequer como antepassado. Esse processo de apagamento do índio da identidade cultural nacional tem sido escrupulosamente 40 mantido durante séculos. E se produz pelos mecanismos mais variados, dos quais a linguagem, com a violência simbólica que ela representa, é um dos mais eficazes. “Os portugueses descobriram o Brasil”. Daí se infere que nossos antepassados são os portugueses e 45 o Brasil era apenas uma extensão de terra. “Havia” selvagens arredios que faziam parte da terra e que, “descobertos”, foram o objeto da catequese. São, desde o começo, o alvo de um apagamento, não constituem nada em si. Esse é o seu estatuto histórico “transparente”: 50 não constam. Há uma ruptura histórica pela qual se passa do índio para o brasileiro, através de um “salto”.
ORLANDI, Eni Puccinelli: Pátria ou Terra: o índio e a identidade nacional. Terra à vista — Discurso do confronto: Velho e Novo Mundo. 2. ed. São Paulo: Editora da UNICAMP, 2008. p. 65-66. Adaptado.
Constitui uma afirmativa verdadeira sobre o primeiro parágrafo do texto a explicitada na alternativa
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TEXTO:
O amor a Deus, pelo qual o poder assegura a submissão do homem medieval, é substituído, nas sociedades capitalistas, pelo amor à pátria, dever do cidadão. Embora se instalem essas diferenças no 5 desenvolvimento da história, tanto o poder religioso como o político se exercem pelo amor e pela crença. Esses são o suporte da autoridade. Contudo não é só pela violência física ou verbal que se encontram os meios de se obter a 10 submissão. Há uma violência mais insidiosa e eficaz: a do silêncio. E o poder, além de silenciar, também se exerce acompanhado desse silêncio. Esse, por sua vez, numa sociedade como a nossa, se legitima em função do amor à pátria e da crença na responsabilidade do 15 cidadão. Tais reflexões levam Cl. Haroche (1984) a dizer que, com esse silêncio, o Estado procura manter a distância, ignorar, e mesmo sufocar, a questão crucial do sujeito, isto é, dos modos com que o sujeito pensa, deseja, 20 critica, resiste. Nos trabalhos em que procurei refletir a respeito da questão indígena — sobre educação indígena (1982), sobre discurso das lideranças indígenas (1984) e sobre a relação entre língua e cultura dos pataxós (1985) —, 25 pude constatar que, no caso do contato cultural entre índios e brancos, o silenciamento produzido pelo Estado não incide apenas sobre o que o índio, enquanto sujeito, faz, mas sobre a própria existência do sujeito índio. E, quando digo Estado, digo o Estado brasileiro do branco, 30 que silencia a existência do índio enquanto sua parte e componente da cultura brasileira. Nesse Estado, o negro chega a ter uma participação. De segunda classe, é verdade, mas tem uma participação, à margem. O índio é totalmente 35 excluído. No que se refere à identidade cultural, o índio não entra nem como estrangeiro, nem sequer como antepassado. Esse processo de apagamento do índio da identidade cultural nacional tem sido escrupulosamente 40 mantido durante séculos. E se produz pelos mecanismos mais variados, dos quais a linguagem, com a violência simbólica que ela representa, é um dos mais eficazes. “Os portugueses descobriram o Brasil”. Daí se infere que nossos antepassados são os portugueses e 45 o Brasil era apenas uma extensão de terra. “Havia” selvagens arredios que faziam parte da terra e que, “descobertos”, foram o objeto da catequese. São, desde o começo, o alvo de um apagamento, não constituem nada em si. Esse é o seu estatuto histórico “transparente”: 50 não constam. Há uma ruptura histórica pela qual se passa do índio para o brasileiro, através de um “salto”.
ORLANDI, Eni Puccinelli: Pátria ou Terra: o índio e a identidade nacional. Terra à vista — Discurso do confronto: Velho e Novo Mundo. 2. ed. São Paulo: Editora da UNICAMP, 2008. p. 65-66. Adaptado.
Quanto aos recursos linguísticos usados no texto, a alternativa verdadeira é a que informa que
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TEXTO:
O amor a Deus, pelo qual o poder assegura a submissão do homem medieval, é substituído, nas sociedades capitalistas, pelo amor à pátria, dever do cidadão. Embora se instalem essas diferenças no 5 desenvolvimento da história, tanto o poder religioso como o político se exercem pelo amor e pela crença. Esses são o suporte da autoridade. Contudo não é só pela violência física ou verbal que se encontram os meios de se obter a 10 submissão. Há uma violência mais insidiosa e eficaz: a do silêncio. E o poder, além de silenciar, também se exerce acompanhado desse silêncio. Esse, por sua vez, numa sociedade como a nossa, se legitima em função do amor à pátria e da crença na responsabilidade do 15 cidadão. Tais reflexões levam Cl. Haroche (1984) a dizer que, com esse silêncio, o Estado procura manter a distância, ignorar, e mesmo sufocar, a questão crucial do sujeito, isto é, dos modos com que o sujeito pensa, deseja, 20 critica, resiste. Nos trabalhos em que procurei refletir a respeito da questão indígena — sobre educação indígena (1982), sobre discurso das lideranças indígenas (1984) e sobre a relação entre língua e cultura dos pataxós (1985) —, 25 pude constatar que, no caso do contato cultural entre índios e brancos, o silenciamento produzido pelo Estado não incide apenas sobre o que o índio, enquanto sujeito, faz, mas sobre a própria existência do sujeito índio. E, quando digo Estado, digo o Estado brasileiro do branco, 30 que silencia a existência do índio enquanto sua parte e componente da cultura brasileira. Nesse Estado, o negro chega a ter uma participação. De segunda classe, é verdade, mas tem uma participação, à margem. O índio é totalmente 35 excluído. No que se refere à identidade cultural, o índio não entra nem como estrangeiro, nem sequer como antepassado. Esse processo de apagamento do índio da identidade cultural nacional tem sido escrupulosamente 40 mantido durante séculos. E se produz pelos mecanismos mais variados, dos quais a linguagem, com a violência simbólica que ela representa, é um dos mais eficazes. “Os portugueses descobriram o Brasil”. Daí se infere que nossos antepassados são os portugueses e 45 o Brasil era apenas uma extensão de terra. “Havia” selvagens arredios que faziam parte da terra e que, “descobertos”, foram o objeto da catequese. São, desde o começo, o alvo de um apagamento, não constituem nada em si. Esse é o seu estatuto histórico “transparente”: 50 não constam. Há uma ruptura histórica pela qual se passa do índio para o brasileiro, através de um “salto”.
ORLANDI, Eni Puccinelli: Pátria ou Terra: o índio e a identidade nacional. Terra à vista — Discurso do confronto: Velho e Novo Mundo. 2. ed. São Paulo: Editora da UNICAMP, 2008. p. 65-66. Adaptado.
O período transcrito em que há uma relação de adição entre ideias que se aproximam é o correspondente à alternativa
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TEXTO:
O amor a Deus, pelo qual o poder assegura a submissão do homem medieval, é substituído, nas sociedades capitalistas, pelo amor à pátria, dever do cidadão. Embora se instalem essas diferenças no 5 desenvolvimento da história, tanto o poder religioso como o político se exercem pelo amor e pela crença. Esses são o suporte da autoridade. Contudo não é só pela violência física ou verbal que se encontram os meios de se obter a 10 submissão. Há uma violência mais insidiosa e eficaz: a do silêncio. E o poder, além de silenciar, também se exerce acompanhado desse silêncio. Esse, por sua vez, numa sociedade como a nossa, se legitima em função do amor à pátria e da crença na responsabilidade do 15 cidadão. Tais reflexões levam Cl. Haroche (1984) a dizer que, com esse silêncio, o Estado procura manter a distância, ignorar, e mesmo sufocar, a questão crucial do sujeito, isto é, dos modos com que o sujeito pensa, deseja, 20 critica, resiste. Nos trabalhos em que procurei refletir a respeito da questão indígena — sobre educação indígena (1982), sobre discurso das lideranças indígenas (1984) e sobre a relação entre língua e cultura dos pataxós (1985) —, 25 pude constatar que, no caso do contato cultural entre índios e brancos, o silenciamento produzido pelo Estado não incide apenas sobre o que o índio, enquanto sujeito, faz, mas sobre a própria existência do sujeito índio. E, quando digo Estado, digo o Estado brasileiro do branco, 30 que silencia a existência do índio enquanto sua parte e componente da cultura brasileira. Nesse Estado, o negro chega a ter uma participação. De segunda classe, é verdade, mas tem uma participação, à margem. O índio é totalmente 35 excluído. No que se refere à identidade cultural, o índio não entra nem como estrangeiro, nem sequer como antepassado. Esse processo de apagamento do índio da identidade cultural nacional tem sido escrupulosamente 40 mantido durante séculos. E se produz pelos mecanismos mais variados, dos quais a linguagem, com a violência simbólica que ela representa, é um dos mais eficazes. “Os portugueses descobriram o Brasil”. Daí se infere que nossos antepassados são os portugueses e 45 o Brasil era apenas uma extensão de terra. “Havia” selvagens arredios que faziam parte da terra e que, “descobertos”, foram o objeto da catequese. São, desde o começo, o alvo de um apagamento, não constituem nada em si. Esse é o seu estatuto histórico “transparente”: 50 não constam. Há uma ruptura histórica pela qual se passa do índio para o brasileiro, através de um “salto”.
ORLANDI, Eni Puccinelli: Pátria ou Terra: o índio e a identidade nacional. Terra à vista — Discurso do confronto: Velho e Novo Mundo. 2. ed. São Paulo: Editora da UNICAMP, 2008. p. 65-66. Adaptado.
Tendo em vista apenas o último parágrafo do texto, é correto o que se afirma em
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Texto:
Adalgisa
''Adalgisa mandou dizê
Que a Bahia tá viva ainda lá
Com a graça de Deus inda lá
Que nada mudou inda lá...''
(Dorival Caymmi)
Aproveito o samba Adalgisa (1964), composição e interpretação do nosso saudoso Dorival Caymmi, para trocar algumas ideias sobre essa Bahia “que tá viva ainda lá”. Vou considerar “ainda lá” como um lugar de origem 5 que torna a Bahia singular. Ele compôs Adalgisa no tempo em que a Bahia foi colocada no turbilhão do capitalismo transnacional e suas derivações tecnoeconômicas. Adalgisa é um aviso importante, animando-nos a acreditar, ainda, numa Bahia que insiste 10 em se manter viva. Viva face à teia dos valores que tendem a transformá-la numa metrópole, extensão geopolítica e expansionista de alguns estados nacionais com suas supremacias étnicas e territoriais. Estamos assistindo à imposição de um mercado global, que cria 15 cenários alegóricos, forjando um novo sujeito social: o produtor/consumidor refém das leis do capital. Na Bahia de Adalgisa, a população vive submetida à imposição de políticas institucionais que não conseguem acolher a identidade profunda da sua população. 20 “Ainda lá”, no recado de Adalgisa, é o lugar da recusa à geografia civilizatória europocêntrica, e que mantém comunidades estruturadas através do patrimônio civilizatório africano. São comunidades que continuam expandindo seus valores de civilização, 25 face às imposições espaço-temporais de cunho militar-econômico que têm a pretensão de estabelecer com a natureza uma relação mediatizada pela ciência e a técnica, interferindo nos modos de elaboração de mundo característicos da nossa gente. Mãe Aninha, a 30 Iyá Oba Biyi, afirmava ser a Bahia uma “Roma Negra”, referindo-se metaforicamente à Bahia como uma pólis transatlântica, referência de continuidade dos vínculos comunitários da civilização africana. “Que nada mudou inda lá...” 35 A Bahia carrega um rico universo simbólico africano-brasileiro sustentado por formas de comunicação com narrativas sobre os princípios fundadores que marcam o alvorecer da humanidade, permitindo presentificar acontecimentos míticos, 40 aproximar-nos de tempos imemoriais, da relação entre vida e morte, rememorar e reverenciar e cultuar a ancestralidade de famílias, linhagens, personalidades exponenciais que contribuíram para expandir e fortalecer as instituições, remeter a lugares sagrados, 45 dramatizações que contam a história de afirmação das nossas comunidades. Na Bahia, transborda a dinâmica ininterrupta da ancestralidade africana, que constitui a corrente sucessiva de gerações que mantêm o legado dos nossos antepassados.
LUZ, Narcimária C. P. A Bahia tá viva ainda lá...”. A Tarde, Salvador, 15 jun. 2012. Caderno Opinião, p. A 2.
Sobre o texto, identifique com V ou com F, conforme sejam as afirmativas verdadeiras ou falsas.
( ) Esse artigo apresenta diferentes tipos de representação da fala, como discurso direto, discurso indireto livre e discurso indireto.
( ) O processo de aspeamento de palavras ou expressões constitui um artifício da autora para indicar desvios gramaticais.
( ) O discurso, na sua intertextualidade, nasce de um texto e amplia o seu diálogo para outro, ambos de autoria explicitada no contexto.
( ) A articulista, ao narrar fatos que envolvem a personagem Adalgisa, denuncia o contexto histórico-social do Brasil do século XX.
( ) A autora, ao se referir à “identidade profunda” da população baiana, deixa implícita a diversidade cultural das etnicidades na Bahia.
A alternativa que contém a sequência correta, de cima para baixo, é a